Pour ouvrir un débat sur notre compréhension des processus révolutionnaires dans la région arabe

Le but de cette contribution est d’ouvrir un débat sur notre compréhension des processus révolutionnaires dans la région arabe et des taches qui en découlent. Elle ne prétend pas faire le tour des questions soulevées, ni de les approfondir dans les limites de cet article. Il s’agit seulement à partir des dynamiques concrètes à l’œuvre de reprendre la discussion sur ce que peut être une révolution aujourd’hui et les difficultés qu’elles rencontrent. Mais le but est que cela contribue à une réflexion collective menée sur la durée.

Rapport de force et irruption révolutionnaire : Comment expliquer l’irruption d’un mouvement de masse révolutionnaire dans des pays où les rapports de forces s’étaient considérablement dégradés et où la plupart des luttes de la décennie (et même beaucoup plus) précédant l’évènement révolutionnaire, n’ont pas débouché sur des conquêtes partielles ou une avancée majeure dans la réorganisation des moyens de lutte ? Nous n’étions pas dans des situations marquées par une accumulation progressive des forces, des luttes partielles victorieuses et une reconstruction de l’unité d’action et confiance collective de larges secteurs des classes populaires. La plupart des luttes étaient localisée ou portée par des mouvements sociaux et démocratiques récents dont les acquis et les possibilités d’actions étaient très limités en Tunisie, Egypte et quasi inexistants pour d’autres pays. Qu’est ce qui a permis que se développe, malgré cela, un mouvement d’ampleur qui a gagné en détermination révolutionnaire et radicalité sociale et politique ? Comment le mot d’ordre « le peuple veut la chute du régime » ou « Dégage ! » a contribué (d’une manière décisive ?) à massifier la mobilisation, à surmonter l’attentisme de certains secteurs populaires en cristallisant la détermination d’aller jusqu’au bout malgré la répression ?

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